La santé et qualité du lait ont toujours été des préoccupations fortes pour les éleveurs, y compris les éleveurs locaux de notre coopérative agricole indépendante. Cette exigence va encore plus loin aujourd’hui, en incluant des notions de nutrition et d’environnement. C’est en 1969, avec la Loi Godefroy, que les choses se sont structurées et que l’on a introduit et fixé pour la première fois un standard de qualité à respecter et un paiement incitatif pour l’éleveur. Un prix variant en fonction de la composition (matière grasse et matière protéique) et la qualité bactériologique du lait. Pour déterminer cela, des échantillons sont prélevés et analysés au moins 3 fois par mois dans toutes les fermes par des laboratoires interprofessionnels. En fonction des résultats, un bonus est octroyé si le lait dépasse les standards de qualité, ou une pénalité est appliquée dans le cas contraire.
Puis en 1999, la Fédération Nationale Bovine (FNB) et la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) ont créées la charte des bonnes pratiques d’élevage. C’est une démarche volontaire soutenue par le CNIEL(Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière). Cette charte a pour vocation de développer les bonnes pratiques des éleveurs adhérents et d’informer les consommateurs (une sorte de « livre ouvert ») en toute transparence sur leurs métiers… Environ 95 % des éleveurs laitiers adhérent à cette démarche. Elle regroupe 6 domaines clés : de la traçabilité, la qualité, l’alimentation et la santé des animaux, au bien-être et à la protection de l’environnement. (Source http://www.filiere-laitiere.fr)
Pour en savoir + consulter : http://www.filiere-laitiere.fr/fr/filiere-laitiere/qualite-au-coeur-filiere-laitiere